La nuit je mens : Alain bashung

Chansons "la nuit je mens" couverture disque Alain Bashung

Alain BASHUNG est définitivement un prince des ténèbres ! Avec « La nuit je mens », il nous emporte encore une fois dans un univers étrange et énigmatique… un texte puissant dont le sens ne se livre pas à la première écoute.
Et pourtant, en changeant un peu l’angle de lecture, tout s’éclaire ! Et on pourra même se nourrir de cette œuvre pour nos propres créations.
Mais autant vous prévenir tout de suite : cet article est assez ardu. À réserver aux aficionados !

Les paroles de « La nuit je mens »

COUPLET 1
On m’a vu dans le Vercors
Sauter à l’élastique

Voleur d’amphores
Au fond des criques
J’ai fait la cour à des murènes
J’ai fait l’amour, j’ai fait le mort
T’étais pas née

À la station balnéaire
Tu t’es pas fait prier
J’étais gant de crin, geyser
Pour un peu je trempais
Histoire d’eau

REFRAIN
La nuit je mens
Je prends des trains à travers la plaine
La nuit je mens
Je m’en lave les mains
J’ai dans les bottes des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
Où subsiste encore ton écho

COUPLET 2
J‘ai fait la saison
Dans cette boîte crânienne
Tes pensées
Je les faisais miennes
T’accaparer seulement t’accaparer
D’estrade en estrade

J’ai fait danser tant de malentendus
Des kilomètres de vie en rose

Un jour au cirque
Un autre à chercher à te plaire

Dresseur de loulous
Dynamiteur d’aqueducs

REFRAIN
La nuit je mens
Je prends des trains à travers la plaine
La nuit je mens
Je m’en lave les mains
J’ai dans les bottes des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
Où subsiste encore ton écho

COUPLET 3
On m’a vu dans le Vercors
Sauter à l’élastique
Voleur d’amphores
Au fond des criques
J’ai fait la cour à des murènes
J’ai fait l’amour j’ai fait le mort
T’étais pas née

REFRAIN
La nuit je mens
Je prends des trains à travers la plaine
La nuit je mens
Je m’en lave les mains
J’ai dans les bottes des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
Où subsiste encore ton écho

Carte d’identité DE LA CHANSON

La nuit je mens (1998)

Auteurs : Alain Bashung et Jean Fauque
Compositeurs : Alain Bashung, Edith Fambuena, Jean-Louis Piérot
Interprète : Alain Bashung

Pour voir le clip, c’est ici :
https://www.youtube.com/watch?v=0MYN8mAEKUo

L’origine de la chanson : le Vercors

Quand il était encore enfant, Alain Baschung (avec un « c ») fut marqué par un livre de « Vercors » , alias Jean Bruller, illustrateur, écrivain et Résistant.
Il en gardera l’idée de cette chanson : le sentiment d’être lui-même une sorte de Résistant, et cette question : « comment me serais-je comporté sous l’occupation ? Héros de l’ombre ou collabo ? Civil le jour, faisant sauter des trains la nuit ? »

Le vercors de la chanson  la nuit je mens d'alain Bashung

« La nuit je mens » évoque le mensonge, un mal nécessaire pour survivre durant l’occupation et pour entreprendre des actions de Résistance.
Mais « La nuit je mens » fait aussi et surtout référence à l’histoire personnelle de Bashung. Et celle ci était plutôt désespérée à cette époque!

En effet, à l’heure où il écrit cette chanson, Alain Bashung vit une séparation très difficile avec sa femme. Rongé par la solitude, il a de nouveau plongé dans l’alcool et a été hospitalisé deux mois en psychiatrie.
C’est alors qu’il écrit et compose dans son appartement l’album « Fantaisie militaire », une œuvre sombre et marquante.

Pendant ce temps, fin de siècle oblige, la société française fait un point sur son passé, notamment sur la période de l’occupation. C’est le moment des comptes et des règlements de comptes entre faux résistants et vrais collabos. Fantaisie militaire…

Au travail !

Pour décrypter cette chanson unique et envoûtante, je vous propose deux lectures successives, sous deux angles différents.
La première sera analytique, la seconde structurelle.

Prêt à vous retrousser les manches ? On y va !

Les paroles en détail : l’analyse systématique

On m’a vu dans le Vercors : ce haut lieu de la résistance plante le décor et illustre la supposée droiture du héros.
Sauter à l’élastique : ah… dès le début, ça se gâte ! On fait mine de sauter dans le vide pour se prouver son courage, mais un élastique nous fait remonter. Il n’y a en fait aucun risque. « Sauter à l’élastique » a également le sens de « sauter sur tout ce qui bouge », l’élastique évoquant les strings féminins.
Voleur d’amphores : Les amphores évoquent le vagin… et leur vol l’infidélité. A noter, un saut à l’élastique s’appelle « un vol ». 
Au fond des criques 
: du nom d’une falaise du Vercors, « La crique » évoque la relative discrétion de ses exploits, sous fond de référence sexuelle.

la murène de la chanson de bashung

J’ai fait la cour à des murènes : Dans cette approximation aquatique (la murène vit dans la mer) se cache une contrepèterie : « J’ai fait l’amour à des culs de reines », confirmée par le vers suivant (« j’ai fait l’amour »). La murène (dont la phonologie est proche de « sirène ») est un animal à la réputation sulfureuse, et Bashung est attiré par les femmes dangereuses.

J’ai fait l’amour, j’ai fait le mort : une référence au thème éternel de « l’amour et la mort », et l’aveu de Bashung de n’avoir pas assumé ses conquêtes féminines, disparaissant sans donner de nouvelles.
T’étais pas née :
« pas née » comme le poisson pané : au-delà du jeux de mots foireux (dont Bashung est coutumier : rappelez-vous le cochonnet et les boules, la moule et la frite!), Bashung nous indique que tout ceci avait lieu avant sa rencontre avec sa compagne.

À la station balnéaire : station de train de Vichy, lieu du gouvernement collaborationniste, mais aussi « station balnéaire », lieu de toutes les exubérances.
Cet arrêt de train à une station, c’est la rencontre avec sa compagne.
Tu t’es pas fait prier : Elle est d’accord, et elle n’est pas une sainte !
J’étais gant de crin, geyser : référence aux caresses et à l’orgasme.
Pour un peu je trempais, idem
histoire d’eau :
référence au sexe, au roman érotique « Histoire d’O » et à la ville d’eau qu’est Vichy.

La sirène de la chanson de Alain Bashung : la nuit je mens
Le train de la chanson la nuit je mens de alain bashung

La nuit je mens
Je prends des trains à travers la plaine :
Bashung parle de son (non-) engagement qui ne le mène nulle part
La nuit je mens
Je m’en lave les mains :
dans ce jeu de mots avec « je mens », Bashung a renoncé à se sentir coupable ou responsable des mensonges.

A La fin de la chanson, le retour de ces mots sera une allusion à la masturbation.
J’ai dans les bottes des montagnes de questions : c’est une triple référence qui dépeint la perte de sens et de valeurs :
– j’en ai plein les bottes
– les bottes symbolisent les troupes d’occupation,,
– les bottes sont pourtant indispensables pour gravir les montagnes (Vercors).
Où subsiste encore ton écho : l’écho dans les montagnes est le souvenir indélébile de la femme perdue. On entend l’écho dans la montagne, et…
Où subsiste encore ton écho :  …et l’écho se répète. Encore et encore. Normal.

J’ai fait la saison : « faire la saison », c’est occuper un emploi saisonnier, donc intense mais provisoire. Cet emploi est lié aux loisirs, d’où le vers suivant : faire la saison dans une boite (de nuit).
Dans cette boîte crânienne : mais c’est dans sa tête et non dans une discothèque qu’il est saisonnier.
Tes pensées
Je les faisais miennes

T’accaparer seulement t’accaparer : outre le son du train qui roule, ces mots ont un autre sens : « t’as qu’à parer » : il faut te protéger.
D’estrade en estrade :
de la même façon, on peut entendre « des strates en estrades », comme les strates qui forment les massifs rocheux, et qui construisent peu à peu un obstacle infranchissable sur les estrades des pistes de danse.

J’ai fait danser tant de malentendus : là encore, un deuxième sens : il est difficile de s’entendre dans le brouhaha des discothèques. Au propre… et au figuré.
Des kilomètres de vie en rose :
tout le passage qui suit évoque les nuits de fête qui se sont déroulées dans les non-dits et les infidélités, et le fait qu’il a tenté en vain de comprendre ce qui animait sa compagne. Cela évoque aussi les chemins et les strates de pierre rose dans les roches du Vercors.

Un jour au cirque : on parle à la fois du cirque montagneux (falaise circulaire) et des numéros que fait Bashung pour plaire à sa compagne.
Un autre à chercher à te plaire :
là encore, un double sens, car on peut comprendre :

– « un autre jour (que j’ai passé à ) chercher à te plaire », ou

– « un autre (homme) a cherché à te plaire ».
Dresseur de loulous :
référence à l’érection, et au cirque.
Dynamiteur d’aqueducs :
ces deux derniers vers évoquent, non sans allusions sexuelles explicites, tous les efforts que Bashung a faits pour plaire à sa compagne.

La suite de la chanson reprend les mêmes paroles, à part un « effrontément » qui se substitue à « je m’en lave les mains ».

Sans surprise, la chanson finit sur « Où subsiste encore ton écho » qui laisse un goût d’amertume et d’inachevé.

Voyons à présent comment tout cela s’articule.

Seconde relecture des paroles : la structure générale

Dès lors que nous avons décrypté les nombreux sens cachés, tout s’éclaire : comme par magie, le puzzle se met facilement en place. Bashung déroule chronologiquement sa vie amoureuse.

COUPLET 1

Première partie : Bashung parle de sa vie avant sa rencontre avec sa compagne :

On m’a vu dans le Vercors
Sauter à l’élastique

Voleur d’amphores
Au fond des criques
J’ai fait la cour à des murènes
J’ai fait l’amour, j’ai fait le mort
T’étais pas née

Seconde partie : la rencontre avec sa compagne et l’amour débridé.

À la station balnéaire
Tu t’es pas fait prier
J’étais gant de crin, geyser
Pour un peu je trempais
Histoire d’eau

REFRAIN

Bashung souligne le côté sombre de cette relation, avec ‑déjà‑ ses non-dits, ses destinations cachées.

La nuit je mens
Je prends des trains à travers la plaine
La nuit je mens
Je m’en lave les mains
J’ai dans les bottes des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
Où subsiste encore ton écho

COUPLET 2

Première partie : on sent bien que cette relation malgré tous les efforts de Bashung, est en train de lui échapper.

J’ai fait la saison
Dans cette boîte crânienne
Tes pensées
Je les faisais miennes
T’accaparer seulement t’accaparer
D’estrade en estrade
J’ai fait danser tant de malentendus
Des kilomètres de vie en rose

Deuxième partie : même sensation, mais là, on est dans le sexe (im)pur et dur !

Un jour au cirque
Un autre à chercher à te plaire
Dresseur de loulous
Dynamiteur d’aqueducs

REFRAIN :

Éclairé par le couplet 2, le malaise de ce second refrain devient plus explicite. La fuite en avant !

La nuit je mens
Je prends des trains à travers la plaine
La nuit je mens
Effrontément
J’ai dans les bottes des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
Où subsiste encore ton écho

COUPLET 3

Première partie : bien qu’identique au premier couplet, ce passage prend un nouveau sens : une évocation du temps passé… et perdu à jamais.

On m’a vu dans le Vercors
Sauter à l’élastique
Voleur d’amphores
Au fond des criques
J’ai fait la cour à des murènes
J’ai fait l’amour j’ai fait le mort
T’étais pas née

Deuxième partie : il n’y a pas de deuxième partie ! Et pour cause : on a bien compris que cette fois-ci, il n’y aura plus de nouvelle rencontre. L’auteur est seul face à lui-même.

REFRAIN :

A qui Bashung ment-il désormais ? Sans doute à lui-même. La répétition de ce refrain, sans plus aucun couplet, nous laisse subodorer que ces trains nocturnes ne mènent nulle part.

La nuit je mens
Je prends des trains à travers la plaine
La nuit je mens
Je m’en lave les mains
J’ai dans les bottes des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
Où subsiste encore ton écho

Après avoir enchaîné deux fois ce dernier refrain, la chanson finit en « shunt » sur ces paroles inachevées, sur cet écho inexorable et irrésolu.

La recette de la chanson : double sens et  double fil

Une chanson à double(s) sens

Depuis le début de sa carrière, Alain Bashung s’est illustré par des jeux de mots et des énigmes, en se gardant bien de donner la clé de ses explorations littéraires. Cette culture du mystère a grandement contribué à sa légende.

le double sens de la chanson

A chaque nouvelle chanson, chaque auditeur a donc sa propre analyse, souvent incomplète, parfois erronée.
Comme dans la « chanson à énigme », le thème n’est pas traité de façon explicite, mais par une suite d’images. Celles-ci peuvent être :
– des métaphores,
– des expressions détournées,
– des jeux de mots, des contrepèteries,
– et… de simples images qui sonnent bien, et qui par leur poésie propre donnent du liant au tableau final.

Un intérêt majeur de la chanson à énigme -ou à double sens‑ est qu’elle permet à chacun de se projeter dans les images proposées, invite au « lâcher prise » et laisse à l’auditeur toute liberté pour interpréter les images, voire pour y projeter ses propres fantasmes. Elle est également valorisante pour l’auditeur qui a la sensation de pénétrer dans un cercle d’initiés.

Une chanson à « double fil »

Voilà l’intérêt principal de cette chanson : Bashung utilise le principe du « double fil » : il va mêler deux thèmes, à savoir celui de la Résistance et celui de la rupture amoureuse.
Ces deux thèmes vont se dérouler en parallèle durant toute la chanson, avec de proche en proche des passerelles entre eux.
De plus, Bashung a pris le parti de placer nombre de ces images dans un milieu aquatique : simplement parce qu’au cours de l’écriture, les jeux de mots l’ont amené sur ce terrain, et qu’il a choisi de le privilégier ensuite. C’est la « théorie du cerf-volant », que je vous décris dans un autre article.

De façon annexe, on observera que Bashung ne s’encombre pas de principes concernant les rimes : ça rime… ou pas !

Et si l’auditeur n’a rien compris ?

Une chanson à énigme, tout comme un casse-tête chinois, n’a pas nécessairement vocation à être comprise par tous. La magie opère même si l’on ne comprend rien, et le sens se livre, par petites touches, au fil des écoutes. C’est ce qui fait son charme et sa beauté.
L’ensemble, par sa poésie, doit être agréable à écouter même si l’on ne comprend pas tout.

Côté musique

La voix et la mélodie

La voix, incantée plus que chantée, est posée sur une suite d’accords simples mais irrésolus.

L’harmonie

Bashung utilise des accords de guitare assez courants, mais les enchaîne sans qu’il y ait vraiment un début et une fin à ses phrases musicales. Ceci contribue à l’aspect énigmatique et inquiétant de l’œuvre : on est en terrain connu mais mouvant. L’auditeur, en manque de repères, est donc un peu perdu, ce qui ajoute au malaise et au mystère.

Les arrangements et l’orchestration

Ce sont surtout les arrangements qui mettent en avant le fil du récit, avec l’arrivée progressive des instruments :
– Au départ une simple guitare, qui souligne la fragilité de l’histoire.
– Puis la basse, qui arrive de façon presque imperceptible pour étoffer le propos. Du classique…
– Et voilà l’orgue… mais un orgue au son aigre, qui loin d’étoffer l’orchestration, semble la fragiliser encore.

Ainsi, malgré l’arrivée successive des instruments, on reste dans une sorte d’immobilité presque arythmique dont on sent bien qu’elle va se rompre.
– C’est alors qu’arrive la batterie, brutale et puissante, emportant tout avec elle. Elle évoque instantanément un train qui part dans la nuit, tels les trains de la mort, donnant à la chanson une couleur dramatique qui fait froid dans le dos.
– Enfin débarquent les cordes, qui envahissent le mix. Cela évoque irrésistiblement la Résistance : traditionnellement, ce type de musique est lié aux films traitant de cette époque. J’adore !

Et on est emporté comme ça jusqu’à la fin de la chanson, vers un déroulement qui semble inéluctable, sans pont ni rupture ni transition (si ce n’est une brève accalmie comme une traversée de gare au couplet 3). Seuls des breaks de batterie, tels des aiguillages, semblent nous conduire vers une destination fatale.

A vous de jouer

On peut se demander comment Bashung et Fauque ont réussi à construire une chanson aussi complexe, et comment ils y ont greffé toutes ces idées.
Ce serait prendre le problème à l’envers (l’envers du Vercors ? Bon j’arrête). Car pour ce type de texte, ce sont les mots qui vont guider le sens et non l’inverse.

Les auteurs ont simplement utilisé la méthode du brainstorming, que je décris dans un autre article.
Mais ce n’est pas là-dessus que nous allons travailler aujourd’hui.

A vos stylos !

Voici le moment tant attendu de votre travail de création. Et aujourd’hui, c’est du lourd ! Si vous êtes débutant, vous avez droit à un Joker !

Vous allez créer un texte à double fil.

Dans un double discours, vous allez mêler :

  • un propos principal, qui sera le véritable thème de la chanson, et
  • un propos secondaire, qui en constituera le décor.

Pour réussir votre création :

  • Prenez deux thèmes qui vous inspirent, ou à défaut deux thèmes connus de votre public cible.
  • Choisissez deux thèmes qui puissent se lier. Partir d’une métaphore connue peut être un bon support.
  • Commencez par un brainstorming, et construisez votre histoire en fonction des mots que vous avez trouvés. Et pas l’inverse !

Pour fonctionner, votre texte doit être compris par une part importante du public (idéalement, pas TOUT le public, ce qui suscitera le débat et la curiosité).
Enfin, je le répète : on est ici sur du gros niveau technique. Si vous en êtes à vos toutes premières chansons, ne vous lancez pas tout de suite dans cette aventure !

Et surtout, n’hésitez pas à utiliser les commentaires pour donner vos impressions, poser vos questions et poster vos créations !

Vive le Vercors et Vive la Chanson !

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12 Commentaires
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Guillaume

Wouahou ! D’abord j’adore Bashung, sa mélancolie d’artiste maudit et sa poétique complexe. J’aime aussi ses mélodies. Mais là, je suis bluffé par votre analyse précise du texte qui dévoile les doubles sens et l’imbrication avec sa propre vie ! Chapeau 😉

Paul

J’aurais peut être une autre explication.
Souvenirs d’un tortionnaire nazi.
A vous de voir

Thoff

Très belle analyse.
Mais sans doute pouvons-nous ajouter un autre élément de compréhension : dans le refrain, la phrase « où subiste encore ton echo » pourrait faire référence à la mythologie grecque. En effet, Echo est une nymphe des montagne qui a été élevée par des muses. Elle a surtout été condamnée par Hera au silence pour avoir couvert les infidélités de Zeus. Par la suite, tombant amoureuse de Narcisse et ne pouvant lui déclarer sa flamme, elle meurt de chagrin.

Lecourt

Comment dire !? DU HAUT DE MES 60 ANS mais des « bas » aussi .
fan de mr ALAIN depuis mon adolescence
c’est avec un grand plaisir que je decouvre votre étude de texte. Un seul mot BRAVO!
Mème si j’avais réussi à comprendre certaines choses au fil du temps ça reste une infime partie de ce qu’il me reste à apprendre le reste de mes jours ne suffira pas!

Matthieu

Merci pour cette analyse détaillée, c’est vraiment passionnant ! J’ai travaillé sur un projet commun avec Ignatus l’année dernière, vous le connaissez sans doute. Je vais allez voir vos autres articles. ( j’écris un peu mais je suis surtout musicien, producteur et arrangeur)
Au plaisir,
Matthieu

lydie AUBERT

Une de mes chansons préférées, ! Merci pour l’analyse complète de ce texte, félicitations à vous, que du plaisir ….
Toujours dans la mélancolie et la noirceur !
Je l’adore, artiste assez torturé ….. difficile à saisir mais plein de tendresse …. Un énorme talent
On ne s’en lasse pas et il est toujours là ! On l’aime …..

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