Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai

⚠️ Autant vous prévenir tout de suite, cet article n’a aucun intérêt. ⚠️
Et je vous en déconseille la lecture. Sauf bien sûr si vous voulez savoir comment un artiste qui s’autoproclame « vraiment barbant » a pu devenir disque de diamant 💎 avec une chanson à une seule rime !

Mais d’abord, les paroles !

Les paroles de « Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai »

COUPLET 1
Mon enfant nue sur les galets
Le vent dans tes cheveux défaits
Comme un printemps sur mon trajet
Un diamant tombé d’un coffret

Seule la lumière pourrait
Défaire nos repères secrets
Ou mes doigts pris sur tes poignets
Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai

REFRAIN
Et quoi que tu fasses
L’amour est partout où tu regardes
Dans les moindres recoins de l’espace
Dans le moindre rêve où tu t’attardes
L’amour comme s’il en pleuvait
Nue sur les galets


COUPLET 2
Le ciel prétend qu’il te connaît
Il est si beau c’est sûrement vrai
Lui qui ne s’approche jamais
Je l’ai vu pris dans tes filets

Le monde a tellement de regrets
Tellement de choses qu’on promet
Une seule pour laquelle je suis fait
Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai

REFRAIN

INSTRUMENTAL

COUPLET 3
On s’envolera du même quai
Les yeux dans les mêmes reflets
Pour cette vie et celle d’après
Tu seras mon unique projet

Je m’en irai poser tes portraits
À tous les plafonds de tous les palais
Sur tous les murs que je trouverai
Et juste en dessous, j’écrirai

Que seule la lumière pourrait
(…)
Et mes doigts pris sur tes poignets
Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai

Carte d’identité de « Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai »

Paroles et musique : Francis Cabrel
Orchestration et instruments (sauf cordes) : Francis Cabrel
Direction musicale et cordes : Gérard Bikialo
Chœurs : Chorale des Petits Écoliers Chantants de Bondy
Année de sortie : 1994

Francis Cabrel – clip officiel de « Je t’aimais, je t’aime, je t’aimerai »

L’histoire de « Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai »

Pour une fois, je ne vais pas vous raconter une grande histoire 📚 : Francis Cabrel est un artisan de la chanson, un obscur travailleur qui met cinq ans pour faire un album, et qui mène une vie ordinaire.

Dans son village d’Astaffort, il ne lui arrive rien d’exceptionnel.

C’est son équilibre, loin des paillettes. Il se décrit lui-même comme « vraiment barbant » 😴.

Seulement voilà : même sans promo, il fait des tubes phénoménaux 🎉 !
Comme en 1994, où il enregistre à 40 ans passés ce qui sera son plus grand album : « Samedi soir sur la terre » : disque de diamant avec plus de 3 millions d’exemplaires vendus 💿 !
L’envers du décor ? Il est tout simple : Francis Cabrel travaille dans l’ombre, comme un bon artisan, dans son studio, avec sa guitare et son carnet.

Son inspiration, il la puise auprès de ses amis, de sa famille et des choses simples de la vie.
Pour interpréter cette chanson, Francis est quasiment seul.
Mais de qui parle-t-il ?

La recette de « Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai »

Côté paroles

De quoi parle la chanson ?

Pour ce titre, chacun y va de sa petite explication 🤔 : il parle de sa femme… non, non 😲 : de sa mère… en fait non 😆 : c’est une allégorie céleste 🌌…

Bon on va s’arrêter là, car même si une chanson cesse un peu d’appartenir à son auteur quand elle devient populaire, il y a un moment où il faut arrêter les spéculations 🥴.

Francis Cabrel nous parle de Manon 👧, sa seconde fille née en 1991. Il avait déjà fait « Sarbacane » pour sa première fille Aurélie 👩, et fera plus tard « Mademoiselle l’aventure » pour sa troisième fille Thiu 👶.

« Sarbacane » pour Aurélie
« Je t’aimais… » pour Manon
« Mademoiselle l’aventure » pour Thiu

Ici, Francis déroule son discours au fil des trois couplets en multipliant les images et les métaphores.

COUPLET 1 : Les présentations
Avec tout l’émerveillement d’un père, Cabrel nous présente son enfant, arrivée « comme un printemps sur (son) trajet » 🌷, peut-être un peu accidentellement « tombé d’un coffret ».

Et de conclure par cette formule qui sonne comme une évidence éternelle : « Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai » 💞.
Nous voilà fixés : il va s’agir d’amour et d’éternité.

Ceux qui naissent étaient en fait déjà avec nous,
ceux qui nous quittent ne partent pas vraiment 🌈,
et l’Amour traverse tout cela, comme un lien éternel.

On retrouvera la petite phrase titre, gimmick de la chanson : « Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai » à la conclusion de chaque couplet, et non pas dans le refrain.

REFRAIN : changement d’angle

Première astuce technique, et élément clé de la chanson : le changement d’angle.
Dans le refrain, c’est le regard de cette enfant qui découvre le monde avec des yeux tout neufs, pleins d’amour et de promesses.

En fin de refrain, on retrouve la formule « nue sur les galets » du début qui resitue discrètement la scène dans son contexte et lui rend sa simplicité.

La boucle universelle est bouclée !

COUPLET 2 : L’universalité
On attaque le plat de résistance : Le Ciel connait déjà cette enfant ☁️. Ouah !
Francis, simple humain conscient de la dure réalité de la vie terrestre 🌍, espère juste pouvoir être à la hauteur de cette exigence.
Il s’appuie sur la seule chose dont il est sûr : cette formule… « Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai » 💓 qui conclut de nouveau le couplet.

C’est ainsi qu’au REFRAIN suivant, les yeux innocents de l’enfant prennent un sens nouveau, comme si elle avait pris conscience de cette difficulté.

L’INSTRUMENTAL arrive à point nommé 🎶, pour laisser l’auditeur s’imprégner de cette question existentielle. Bien vu !

COUPLET 3 : la note mystique.

Le discours est : on va tous mourir un jour 🕊️ « on s’envolera du même quai » 🚉, mais ça n’a pas d’importance : nous sommes en connexion, et je continuerai de te porter, même si l’un de nous n’est plus de ce monde 🌠 : nous ne sommes qu’un 🌏 !

Sur le plan technique :
ce dernier couplet est en trois parties au lieu de deux 🧐,
et il manque un vers dans la troisième partie…
et ben alors Francis, un oubli ? 😅 Bien sûr que non !

Au lieu de nous ramener vers le refrain, Cabrel « laisse aller » la chanson 🎶, pour nous convier dans cette connexion silencieuse entre le père et la fille 🤫… avant de nous ramener à la belle image du début : celle de ses « doigts pris sur ses poignets ».

Et de conclure par la formule magique 💫 : « Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai ».

La musique quant à elle s’efface discrètement 🎻.
Magnifique !

Sur le plan technique

La monorime

C’est le grand secret de cette chanson, et vous l’aviez sans doute remarqué : tous les vers des couplets se terminent par le même phonème : [ ɛ ] (ai).
Pourquoi ? Francis aurait-il décidé de rentabiliser 📖 son dictionnaire de rimes ?

Eh bien non : cette rime obstinée, obsessive, plante le décor de la chanson : l’éternité ! 🌌💫
Avant, pendant, après nous : l’amour était, est et sera toujours là ❤️.

Ce qui apparaît comme une figure de style qui cède à la facilité (les chansons à rime unique sont souvent l’œuvre maladroite des débutants 😅) est en fait un choix technique au service de ce discours 🎯.
Mais pourquoi avoir choisi le phonème [ ɛ ] (ai), qui est loin d’être le plus élégant ? 🤔
Réponse juste en dessous ! 👇

Le gimmick en fin de couplet

Deuxième technique utilisée par Cabrel : le gimmick « Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai » arrive en fin de couplet et non dans le refrain
(d’où la rime en [ ɛ ] (ai) 😊).

Je vous recommande cette technique du gimmick en fin de couplet : elle est très efficace 💥.
En effet :

  • Au premier couplet, l’idée forte est mise en évidence : d’une part elle conclut le couplet, d’autre part elle prépare l’arrivée du refrain avec un certain suspense 🤫.
  • Au second couplet, le gimmick revient, et saisit l’auditeur avec un vrai effet « waouh ! » 😲💥
  • Au troisième couplet, c’est cette fois l’auditeur qui attend le gimmick. Quand celui-ci arrive, c’est le graal 🏆✨.

Dans le cas précis de cette chanson, Francis Cabrel nous la joue fine en nous faisant poireauter un quatrain de plus, non sans y insérer un silence d’un vers 😆. Franchement, il fallait oser ! 🎩

Le refrain qui tranche

Quant au refrain, pourquoi n’obéit-il pas à la monorime ?
C’est parce qu’on y change d’angle.
Donc la monorime ne se justifie plus, au contraire : on prend le contrepied 🧘.

Cerise sur le gâteau, Cabrel se permet même de finir le refrain par « nue sur les galets », qui est le trait d’union entre cette réalité enfantine et l’universalité des couplets 🌊.

Au passage, il nous ramène sans en avoir l’air à la rime en [ ɛ ] (ai).
Trop fort, Francis !

Les renvois

Le renvoi, c’est une forme particulière de répétition 🌀.
Je le répète, le répète et le rerépépète, la répétition est un des éléments clés de l’écriture de chansons 🎶✏️.
Et le renvoi en est une forme particulière : il crée un lien entre différents aspects du propos de la chanson. Il met en relation des passages éloignés.
Il nous rappelle que ça, on en avait déjà parlé un peu avant… On pourrait dire que c’est l’effet : « ah ouais.. ! » 💡

Il y a deux renvois très importants dans cette chanson :

  • « nue sur les galets », qui apparaît dès le premier couplet, et que l’on retrouve dans les refrains. C’est la constante palpable de cette chanson, le lien entre le réel et le symbolique.
  • « Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai », bien sûr ! 💘💌

Dans les deux cas, les renvois sont à la bonne place : en fin de strophe, pour être mis en évidence 🎯.

Côté musique

Une note tenue

…où l’on revient sur le fameux : [ ɛ ] (ai) !

Ce phonème a aussi une vertu musicale : il s’agit presque d’une note tenue, une approche quasiment chamanique à la façon d’un bol tibétain, ou du « OM« …
…en même temps qu’un rappel de chaque galet !
Bref, un peu d’éternité

Une orchestration simplissime

Bonne nouvelle : la chanson est facile à jouer 👍. On peut même dire que le clip est un véritable tuto : on voit parfaitement comment Cabrel place ses doigts, même si le coquinou a descendu son accordage d’un demi-ton ! 🤭
Côté orchestration, on ne peut pas faire plus simple. La guitare de Francis, et quasiment rien d’autre, hormis…

Les chœurs très aériens de la « Chorale des Petits Écoliers Chantants de Bondy », qui arrivent à point nommé au second couplet 👦👧🎶.

Bravo à cette jolie chorale, dirigée par des bénévoles, (ici Gilbert Oget), qui malgré ses apparitions régulières dans des chansons pop, reste gratuite, ouverte à tous, et sans sélection à l’entrée. Et tout ça depuis 1945 ! 🙇🙏 Respect !

Les cordes qui arrivent au second refrain jouer une belle et discrète mélodie qui fait un contrepoint au chant 🎻🎼.

– Hum… ! Au dernier couplet, on peut s’interroger sur la pertinence d’avoir doublé la voix chantée de Francis Cabrel avec sa propre voix parlée, en style outre-tombe 💀 et selon moi assez mal mixée (trop de niveau et pas assez de compresseur/limiteur). Certes, on y parle du départ vers la mort, mais cela me semble un poil surjoué et pour tout dire carrément moche 😬.

Les tutos

Quel que soit votre niveau d’instrument, je vous invite jouer à cette chanson simple qui repose sur 5 accords de base.
Couplets : sol ré do mim (ou G D C e)
Refrain : do lam ré re (ou C a D D)

Si vous débutez, je vous recommande ce tuto simple et clair pour les accords

Pour la « vraie » version (avec le mi mineur enrichi, la rythmique, et même la mélodie des chœurs), allez plutôt voir celui-ci

Pour les plus avancés, voici le tuto le plus complet, avec un jeu plus fluide

Piano et ukulele : Je m’aperçois avec horreur 😱 qu’il n’y a pas un seul tuto correct pour cette chanson. Je crois qu’un de ces jours je vous en proposerai un moi-même ! 😎🎹🎶

A vous de jouer !

Il y a bien longtemps que je voulais vous parler de la monorime. C’est en partie pour cela que j’ai choisi de vous présenter cette chanson.

Voici votre petit jeu d’aujourd’hui : vous allez rédiger un quatrain (quatre vers) en monorime. ✍️
S’il y a une idée forte, notez-la en premier pour vous, car c’est elle qui déterminera la rime.
Mais dans la rédaction, gardez-la si possible pour le dernier vers !
Ce qui est bien avec la monorime, c’est que les vers sont facilement interchangeables. Une fois toutes vos rimes trouvées (fastoche) vous pouvez donc organiser librement votre texte 🎶👌.

Et bien sûr, écrivez votre production en commentaire ! 💬

Pour aller plus loin

Vous avez votre quatrain ? Avec votre idée forte dans le dernier vers ?
Et bien vous tenez le premier couplet de votre chanson !

Rédigez-en un second, puis un troisième, avec cette contrainte : chaque quatrain doit se terminer par le même vers (comme « Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai »).

Et ça tombe bien , car si vous avez bien respecté la consigne dès le départ, ce dernier vers est l’idée forte de votre chanson ! 🎼

Et c’est là qu’on mesure tout l’intérêt de la monorime !
Car à l’instar des vers, les couplets sont interchangeables aussi ! 🔄
Et ce n’est pas tout : vous pouvez même échanger des vers d’un couplet à l’autre ! 🤩
Franchement, elle est pas belle, la vie ? ✨

Pour finir, vous pouvez si vous le souhaitez écrire un refrain qui n’a aucunement besoin de rimer avec le reste. Et voilà le travail !

En conclusion

Avec une chanson qui paraît toute simple, presque simpliste, Francis Cabrel a su nous toucher au cœur.
Cela ne doit rien ni à la chance, ni au hasard.
C’est le résultat d’un long et minutieux travail, comme le révèle notre analyse.

C’est la leçon qu’il faut retenir de cette magnifique production : restons modestes, mais comme le disait Prévert, « cent fois sur le métier remettre son ouvrage ».


Car la chanson, ce n’est pas seulement un travail d’artiste, c’est aussi un travail d’artisan.

Et si avant de partir, vous voulez tout savoir sur la monorime, cliquez ici pour découvrir l’article que je consacre à cette technique : je vous y donne toutes les clés pour écrire votre chanson !

Sans trêve ni rémission,
Travaillons, rimons, chantons !

Vive la Chanson !

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14 réponses à “Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai”

  1. Avatar de Miren

    Quel bel article ! Tu captures merveilleusement l’essence et l’émotion de la chanson « Je t’aimais, je t’aime, je t’aimerai » de Francis Cabrel. La façon dont tu explores les paroles et la mélodie pour révéler l’intensité de l’amour inconditionnel est touchante et donne envie de réécouter cette chanson en y portant une attention renouvelée. Ton analyse rend hommage à l’œuvre de Cabrel tout en offrant une perspective personnelle et chaleureuse qui résonne profondément. Merci pour ce moment de poésie et de réflexion ! 🎶💖

    1. Avatar de Denis Perrin

      Merci pour ce gentil retour, mais c’est Francis qui a tout fait 😉

  2. Avatar de Jackie

    Merci pour ce bel hommage à ‘Je t’aimais, je t’aime, je t’aimerai’ de Cabrel ! Ce titre a une place spéciale pour moi, (comme pour beaucoup, je pense !) et lire ton analyse m’a permis de redécouvrir certains aspects de la chanson que j’avais oublié. La manière dont Cabrel traduit l’intensité des sentiments est tellement belle, et tu captures bien toute l’émotion qu’elle dégage Ça donne envie de la réécouter.

    1. Avatar de Denis Perrin

      Je l’écoutais, je l’écoute et je l’écouterai… 😉

  3. Avatar de Elise
    Elise

    Merci pour cet article qui nous plonge dans l’univers de Francis Cabrel avec autant de passion! J’aime beaucoup la façon dont tu expliques chaque subtilité de « Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai ». Je découvre, après tant d’années, que finalement c’un père qui traduit en musique et en mots simples l’amour éternel pour sa fille, et c’est incroyablement touchant. Un bel hommage à Cabrel, à sa poésie, et à ce lien père-fille universel qui touche le cœur.

    1. Avatar de Denis Perrin

      Merci Elise pour ce retour touchant. L’humilité et la discrétion de Cabrel se cachent même dans ses paroles, qui recèlent bien des secrets !

  4. Avatar de La Rousse du Bricolage

    J’aime comment Cabrel évoque des images qui me touchent avec si peu de mots, si peu de texte pour un peu d’éternité.

    J’ai fait, comme à mon habitude, mon petit exercice.
    Aujourd’hui c’est fastidieux. Malgré ta bonne influence il n’y a rien de bien folichon qui sort de ma tête. Juste des trucs qui en poussent. Alors je vais faire avec.

    – Pose sur moi, un peu, tes yeux
    – Tes longues mèches, semblent du feu
    – Passe y les mains, tu verras c’est soyeux
    – C’est doux….
    … c’est ta vraie couleur de cheveux ?
    – 🙄😩

    1. Avatar de Denis Perrin

      Bravo La Rousse du Bricolage ! Tu nous as assemblé ces 4 vers avec précision et humour ! Normal : tu es La Rousse du Bricolage ! 😉

  5. Avatar de Creactiv Epanouies

    J’adore ta petite touche d’humour en début d’article… 🤣

    1. Avatar de Denis Perrin

      Merci 🙂 Point trop n’en faut !

  6. Avatar de Mylène

    Coucou Denis, merci pour l’expression poétique de la chanson de Francis Cabrel « Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai. »
    J’en ai appris encore un peu plus et surtout l’essentiel de cette chanson si jolie, cette Histoire, qui maintenant grâce à toi prend tout son sens 🙂 j’ai adoré, jusqu’à ta dernière ligne. C’est très beau !

    1. Avatar de Denis Perrin

      Merci pour ton commentaire ! Il n’est pas facile de décrypter une chanson poétique sans rompre la magie. J’espère y être en partie parvenu.

  7. Avatar de Stephany

    Quelle analyse fascinante ! J’adore comment tu décris le processus de Cabrel, avec simplicité et authenticité. Cette chanson prend une autre dimension quand on la comprend comme un hommage éternel à ses proches.

    1. Avatar de Denis Perrin

      Merci Stephany ! On se laisse souvent porter par la poésie des chansons, sans forcément les analyser, et c’est très bien ainsi ! Et puis on s’aperçoit en les décortiquant qu’elles recèlent bien d’autres richesses, et c’est un second bonheur ! Je suis heureux de l’avoir partagé avec toi !

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