Lorsqu’il sort « C’est extra » en 1969, Léo Ferré signe bien plus qu’une chanson, qu’un succès ou qu’un tube : c’est une révolution musicale et culturelle ! 🎵
Après Mai 68, les mentalités sont ébranlées, et là, BAM ! Un morceau arrive qui met tout le monde d’accord… ou presque !
Vous voulez savoir pourquoi et comment ? Suivez le guide ! 🚀
Mais d’abord, les paroles !
Les paroles de « C’est extra »
COUPLET 1
Une robe de cuir comme un fuseau
Qu’aurait du chien sans l’faire exprès
Et dedans comme un matelot
Une fille qui tangue un air anglais
C’est extra
Un moody blues qui chante la nuit
Comme un satin de blanc d’marié
Et dans le port de cette nuit
Une fille qui tangue et vient mouiller
REFRAIN
C’est extra, C’est extra, C’est extra, C’est extra
COUPLET 2
Des cheveux qui tombent comme le soir
Et d’la musique en bas des reins
Ce jazz qui d’jazze dans le noir
Et ce mal qui nous fait du bien
C’est extra
Ces mains qui jouent de l’arc-en-ciel
Sur la guitare de la vie
Et puis ces cris qui montent au ciel
Comme une cigarette qui brille
REFRAIN
C’est extra, C’est extra, C’est extra, C’est extra
Ces bas qui tiennent hauts perchés
Comme les cordes d’un violon
Et cette chair que vient troubler
L’archet qui coule ma chanson
C’est extra
Et sous le voile à peine clos
Cette touffe de noir jésus
Qui ruisselle dans son berceau
Comme un nageur qu’on attend plus
REFRAIN
C’est extra, C’est extra, C’est extra, C’est extra
Une robe de cuir comme un oubli
Qu’aurait du chien sans l’faire exprès
Et dedans comme un matin gris
Une fille qui tangue et qui se tait
C’est extra
Les Moody Blues qui s’en balancent
Cet ampli qui n’veut plus rien dire
Et dans la musique du silence
Une fille qui tangue et vient mourir
REFRAIN
C’est extra, C’est extra, C’est extra, C’est extra
Carte d’identité de « C’est extra »
- Titre : C’est extra
- Paroles : Léo Ferré
- Musique : Léo Ferré / Jean-Michel Defaye
- Année de sortie : 1969
- Album : « Amour Anarchie »
- Durée : 4 25 minutes
L’histoire de « C’est extra »
Léo Ferré l’anar
L’histoire commence en 1967.
Léo Ferré (1916-1993), chanteur anarchiste, libertaire et poète, est déjà connu comme auteur : on lui doit notamment « Jolie môme » (pour Juliette Gréco) ou « Paname » (pour Catherine Sauvage).
Il a également -de façon plus confidentielle- une carrière d’interprète, avec « La Vie d’artiste », « Merde à Vauban » (le fameux titre censuré), « Comme à Ostende », « Pauvre Rutebeuf », etc.
Une chanson va tout changer
Et voilà que, comme dans le proverbe, « Une chanson va tout changer » !
Cette chanson, c’est « Nights in White Satin » des Moody Blues, sortie en 1967.
C’est sur son autoradio, alors qu’il circule entre deux concerts, que Léo Ferré l’entend pour la première fois. Et là, c’est l’électrochoc !
Je ne sais pas si ça vous est déjà arrivé, ce genre de truc. C’est comme un coup de foudre !
Moi, ça m’est arrivé plusieurs fois : pour « Walking on the Moon » (Police), « Le temps qui court » (Alain Chamfort), « Scatman » (Scatman John) ou « Alarma » (666)…
Hum… bon bref on n’est pas là pour parler de moi ! 😶
Revenons aux Moody Blues.
Wouah, ces violons, ce tempo, cette ambiance… impossible de passer à côté d’un son pareil !
Léo Ferré qui est en train de préparer son nouvel album avec son vieux complice Jean-Michel Defaye, se dit qu’il tenterait bien l’aventure de la pop post 68 version anglaise !
Et bien sûr Jean-Michel Defaye est partant ! Il invente le sonocopieur ! 💡
Même tempo, même type d’orchestration, il va nous faire du Moody Blues façon chanson française !
Mais à propos, c’est QUI, ce Jean-Michel Defaye ???
Le chef d’orchestre
Jean-Michel Defaye, c’est LE grand ami de Léo Ferré, le complice musical qui l’aura accompagné durant toute sa carrière.
Cet article lui rend hommage, car il vient de nous quitter ce 1er janvier 2025.
Mais bon, pour moi, c’est surtout celui qui a bercé mon enfance, puisqu’on lui doit le générique de « Bonne nuit les petits ».
Ben oui, vous n’avez pas connu, vous êtes trop jeunes, bande de gamins ! 😊
Bon, vous avez une deuxième chance avec « Colargol ». C’est lui aussi ! 😉
Allez, allez, on s’égare !
Avec « C’est extra », la petite histoire rencontre la grande !
Pendant l’enregistrement de l’album, en France, c’est la révolution ! Mai 68 ! Et « les événements » seront un catalyseur pour la suite de la carrière de Ferré.
Début 1969, quand sort le 33 tours de l’anar, c’est l’explosion ! Les radios s’en emparent instantanément !
« C’est extra », avec son rythme envoûtant, devient un tube incontournable en quelques semaines.
A l’instar des étudiants matraqués par les CRS, le tube est matraqué sur toutes les ondes. Il passe dans tous les night-clubs 🕺💃, et le titre propulse Léo Ferré au rang de véritable star. ⭐
De la face B à la Face A
Ferré, ce paria qu’on ignorait dans les sphères officielles et sur les plateaux télé, devient une icône. Les médias se battent pour l’avoir !
Le succès est tel qu’il faut lancer de nouveaux pressages du disque.
Mais cette fois-ci, c’est en Face A qu’on grave désormais « C’est extra » ! Regardez les deux versions de la pochette !
Et sur le 45t, on a inversé les étiquettes !
Une vraie consécration. 🎶
Un texte ouvertement érotique
À l’instar de « Je t’aime… moi non plus » de Gainsbourg et Birkin, sorti la même année, on ne va pas faire dans la dentelle ! Mais plutôt dans la lingerie !!! 😉
Franchement… vous avez lu les paroles ? 😵
On peut dire que c’est explicite !
« C’est extra » sera pourtant épargné par la censure et passera en boucle dans les médias sans être inquiété !
Même les restrictions horaires (à l’époque, certaines chansons avaient des « bons de sortie » la nuit sur les radios nationales) lui seront épargnées.
Hé oui : Mai 68 est passé par là ! les esprits se sont libérés. Entre révolte et érotisme, « C’est extra » correspond exactement aux aspirations de la jeunesse de son époque !
C’est ainsi que Léo Ferré le mal-aimé se retrouve classé dans tous les hit-parades ! Et pas seulement en France ! Ecoutez-donc « Niente più », la version transalpine. Elle est pas extra ?
Une seconde carrière
« C’est extra », c’est le début d’une seconde carrière pour Léo Ferré.
Suivront « Avec le temps », « Monsieur William », « La Mémoire et la Mer », « Ni Dieu ni Maître », « Les anarchistes », etc.
Et, surtout, avec « C’est extra », Léo Ferré a renouvelé son public en touchant une nouvelle génération, celle de Mai 68, des étudiants et de la jeunesse tout entière.
Emporté par son élan, Léo Ferré se lance même dans des productions avant-gardistes, notamment avec le groupe Zoo qui colore de sonorités rock tout son répertoire, le nouveau comme l’ancien.
PITIÉÉÉÉ !
Que ceux qui tiennent jusqu’à la fin me disent en commentaire comment ça se termine : moi je suis parti me coucher à 1:23 !
Depuis « C’est extra » a été repris par de nombreux artistes. Je vous propose de découvrir les versions de Bernard Lavilliers, Liane Foly ou Hubert-Félix Thiéfaine.
La recette de « C’est extra »
Comment Léo Ferré a-t-il réussi l’exploit de produire cette chanson qui après plus d’un demi-siècle garde toute sa magie ?
Côté paroles
Sexe, drugs and rock’n roll
Bon, on en a parlé plus haut, on ne va pas y revenir : c’est une formule qui (rock’n) roule !
La métrique
Léo Ferré ne s’est pas compliqué la vie : il a utilisé l’octosyllabe (le vers à 8 pieds).
Cette métrique était le grand standard des auteurs de l’époque…
Aujourd’hui elle est carrément datée même si elle reste efficace.
La métaphore
« C’est extra » est une suite de métaphores érotiques, pour ne pas dire sexuelles.
On ne va pas les énumérer ici, il y en a à chaque couplet.
Et franchement, elles ont beau être signées « Léo Ferré », elles ne sont pas toujours d’une élégance exemplaire.
Le néologisme
Hormis cette réserve , on trouve dans « C’est extra », comme dans toute l’oeuvre de Léo Ferré d’ailleurs, de nombreux néologismes.
Hein ? Késkidi ?!? C’est quoi une néologisme ?
Quoi ? Y’en a qui ne savent pas ce que c’est ? 👨🏫
C’est une forme de licence poétique qui consiste à détourner un mot pour en inventer un autre : comme ici « ce jazz qui d’jazze dans le noir ».
L’ellipse
Dans le même esprit, Léo Ferré utilise volontiers l’ellipse.
Hein ? Ça y est, ça recommence !?! 😖 L’ellipse, mais c’est quoi encore ce truc ?!?
Bon j’explique : l’ellipse, c’est une économie de langage propre à la poésie et à la chanson. On condense deux mots en un seul pour donner une formule percutante et imagée.
C’est souvent utilisé pour préserver le rythme ou créer un effet d’immédiateté.
Ici, Léo Ferré dit par exemple « une fille qui tangue un air anglais » au lieu de « une fille qui danse en tanguant sur un air anglais ».
C’est très symptômatique de la chanson de cette époque.
Personnellement je déteste mais bon… Il parait que ce n’est pas un article sur moi. 😢
Côté musique
Les accords magiques
La base est d’une simplicité… simpliste :
Ferré et Defaye s’appuient sur une suite d’accords archi-connue qui a fait ses preuves :
Les fameux « 4 accords magiques » : Do Lam Rém Sol, qui tournent en boucle.
Pas très novateur pour le coup !
Pour tout savoir sur ce sujet, cliquez ici pour lire l’article « Les 4 accords magiques ».
L’orchestration
Ici au contraire, Ferré innove.
Inspirés par le rock symphonique des Moody Blues, lui et Jean-Michel Defaye ajoutent des violons 🎻 à une base plutôt pop-rock 🎸.
Le résultat ? Une ambiance envoûtante qui colle parfaitement aux paroles.
Le gimmick
En vieux briscard de le production, Jean-Michel Defaye nous fait aussi « le coup du gimmick ».
Dès les premières mesures, il place un gimmick de guitare clairement identifiable qui fait qu’on reconnait la chanson dès les premières secondes.
La production
Et ce n’est pas tout : la production est ultra-soignée, ce qui donne à la chanson un son moderne pour l’époque.
A l’arrivée, on obtient une pépite musicale qui traverse les décennies sans prendre une ride ✨.
À vous de jouer !
A votre tour d’écrire une petite phrase en vous inspirant de la technique de « C’est extra ».
Allez, un papier, un stylo (heu ou un clavier, soyons modernes on n’est plus en 68!).
Je vous propose d’inventer une petite phrase qui contient une métaphore, un néologisme ou une ellipse.
N’oubliez pas de la publier en commentaire !
Pour aller plus loin
Je vous propose cette fois-ci d’inventer un couplet pour « C’est extra ».
Le texte est simple, c’est de l’octosyllable.
Vous allez donc faire un couplet de 4 vers, avec des images, toujours sous forme de métaphore, de néologisme ou d’ellipse.
J’ai confié la mission à une IA, juste pour voir.
Et voilà le résultat :
« Des éclats de lune dans ses cheveux 🌙
Un regard qui dessine la nuit 🌌
Et dans ses pas comme un aveu 💃
Un tango qui brûle et qui s’enfuit… 🔥 »
Mouais… pas mal mais pas franchement torride, non ?
En conclusion
« C’est extra », c’est bien plus qu’une chanson. C’est une claque musicale, une poésie audacieuse qui a marqué son époque, et un Léo Ferré au sommet de son art.
Cette chanson est tellement en phase avec cette période particulière qu’on n’arrive pas à dissocier les deux. Une nouvelle preuve que la chanson est intimement liée aux évènements qui marquent notre vie.
La chanson, c’est extra !
Vive la Chanson !
Un grand maître de la chanson française effectivement. Mais sa chanson qui me fait à chaque fois pleurer c’est « avec le temps ». Merci pour cet article
Merci Véronique pour ton commentaire. Je suis d’accord avec toi : « Avec le temps » est sans doute sa plus belle chanson. La plus sensible en tout cas.
C’est extra ! Je ne connaissais Léo Ferré que de nom, me voilà plus cultivée à présent 😉
Pour tout dire, je ne suis pas le plus grand fan de Léo Ferré. Même s’il nous laisse quelques beaux opus, il a davantage marqué l’histoire de la chanson par sa personnalité que par son oeuvre.
Merci pour cette découverte musicale à la fois instructive et passionnante. J’ai particulièrement apprécié ton analyse des paroles et la mise en contexte historique de Mai 68.
Merci Asma ! Mai 68 est bien loin, et certaines chansons qui nous semblent énigmatiques s’éclairent lorsqu’on les relie à leur contexte.
Allez, je me suis prêtée au jeu et l’IA était plutôt bonne, je trouve !
« Un souffle au creux d’un vieux divan
Qui fait danser l’ombre du feu
Et l’éclat rouge d’un carmin
Sur des lèvres qui brûlent un aveu
C’est extra
Un soupir qui vrille les draps
Comme un vin qui mord sur la peau
Et ce vertige qui s’efface
Quand la nuit s’effondre en échos »
Merci Ana ! Dois-je comprendre que comme moi tu as « triché » en demandant à une IA de faire l’exercice à ta place ? 😉 Même si quelques phrases restent un peu énigmatiques (le vin qui mord sur ta peau ?!?) j’avoue que le contrat est rempli ! Bravo !
Léo Ferré et sa chanson « C’est extra » sont un véritable trésor de la musique française ! On voit que tu explores avec passion et profondeur cette œuvre iconique, dévoilant les subtilités de son texte et de sa composition. Tu nous invites à redécouvrir ce classique à travers de nouveaux prismes, révélant les multiples facettes de l’art de Ferré. Merci pour cette lecture enrichissante pour tous les amateurs de musique et de poésie ! 🙂
Merci Jackie pour ton enthousiasme ! Léo Ferré a marqué son époque, c’est vrai. Si sa personnalité solaire reste dans toutes les mémoires, on ne sait pas ce qu’il en aurait été sans sa collaboration avec celui qui est resté dans l’ombre aux yeux du grand public : Jean-Michel Defaye.
C’est très intéressant de mieux comprendre les origines et les impacts qu’ont pu avoir ces chansons qu’on a tous en tête. Merci beaucoup
Merci Sophie pour ton commentaire ! Dans cette chanson, on voit bien comment se mêlent les aspirations d’une époque et des considérations plus matérialistes sans lesquelles le succès n’aurait pas été au rendez-vous !
Merci pour cet article qui m’a replongé dans l’univers unique de Léo Ferré. Je viens de la ré-écouter. Les détails sur les techniques musicales et poétiques sont fascinants, surtout pour comprendre comment une œuvre traverse les décennies sans perdre de sa magie. Bravo pour cette analyse passionnante !
Merci Elise ! Ravi que tu te sois replongée dans une époque qui semble bien lointaine aujourd’hui ! La chanson, elle, est restée.
haaa Une des chansons de mon enfance que mes parents passaient en boucle avec ceux d’Otis Redding et James Brown… Que de bons souvenirs et en effet c’est assez osées comme paroles ! 🙂
Merci de nous l’avoir emotionnellement et musicalement décortiquée
Je te propose d’un trait, comme ça:
Un matin gris qui s’en balance
Qu’aurait du chien sans l’faire exprès
Et dans la musique du silence
Un p’tit qui crie déchire la nuit
Merci Line et bravo d’avoir joué le jeu de la création ! C’est vrai que cette chanson en appelle d’autres, et fait ressurgir en nous de nombreux souvenirs, des images enfouies ! C’est un des grands pouvoirs de la chanson !
Merci pour cette anecdote sur cette chanson, qui, est probablement celle que j’aime le moins de Léo Ferré! Au risque d’en écœurer certains, ma préférée de lui est Le Crachat : je ne connais pas l’histoire de cette chanson mais elle me semble tellement juste d’observation et d’analyse!!!
Merci pour ton commentaire ! Il est vrai que pour le coup, Léo Ferré a fait preuve d’un opportunisme qui ne lui est guère familier… Mais c’est le prix à payer pour passer à la postérité !
C’est extra… Ta ta ta ! (Ah non, c’était pas ça l’exercice. :))
Mais voici ce que me propose GPT4o
Les néons coulent sur la Seine,
En robe noire, l’âme se traîne,
Les murmures dansent sur le zinc,
Ça fait pleurer les cœurs en zinc.
Avec GPT o1 :
Les nuées d’aube glissent
Reflets bleus, musiciens gris
Au clair des pavés mutiques
Ça murmure, extase luit
Et voici avec Claude :
Dans les reflets de tes silences
Les mots dansent comme des plumes
Le temps s’égraine et se consume
Sur les chemins de nos errances
Et en étant polie avec Claude :
Nos silences sont des baisers
Qui s’envolent vers les nuages
Le temps devient un paysage
Où nos rêves vont se poser
Y en a t’il un qui te paraisse mieux que les autres ?
Eh bien tu n’as pas fait les choses à moitié ! Bravo à toi !
Hum… un qui serait mieux ?
Déjà, on va renvoyer les deux Chat’s-GPT à la Chatière. Couché le minet !
Quant à Claude, même si ce n’est pas Claude Lemesle, le résultat est très honorable. Oserai-je dire qu’il est largement au niveau de la plupart des productions humaines (quoiqu’un peu insipide à mon goût, et plutôt hors sujet).
Bref un travail extra… Ta ta ta ! 😉
Apparemment, c’était vraiment une autre époque, car sauf le contexte clairement érotique qui pourrait pimenter son apparition et provoquer l’intérêt des masses, cette chanson ne provoque sincèrement aucune émotion positive pour moi personnellement. Je suis même intrigué de savoir comment elle a pu devenir un tube incontournable. Juste le fait de jouer sur sa controverse vis-à-vis des « normes » et l’envie du peuple de se révolter a probablement pu créer cette boule de neige inattendue et servir de bonne base pour le marketing musical.
Merci pour cette analyse explicative
Merci pour ton commentaire. Pour tout dire, je partage ton opinion : à titre personnel, je trouve ce texte très vulgaire, et je ne suis pas un fan de Léo Ferré… mais bon : c’est un auteur qui a marqué son époque !
Merci pour ce grand article car oui les chansons peuvent rassembler joyeusement !
Merci Carole pour ton commentaire ! Tu as raison : la musique et la chanson sont des ciments sociaux !